Les élections en Côte d’Ivoire suscitent une attention particulière alors que le Conseil constitutionnel ivoirien a pris une décision radicale en excluant de la course à la présidentielle l’ex-président Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam. Cette décision laisse cinq candidatures en lice, dont celle du président sortant Alassane Ouattara qui brigue un quatrième mandat. Face à cette situation, l’opposition se retrouve à un tournant crucial. Quelles seront les prochaines actions de l’opposition ivoirienne dans ce contexte politique complexe ? Pour répondre à cette question, nous avons interrogé Stéphane Ballong, chef du service Afrique de France 24.
Avec l’exclusion de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, l’opposition en Côte d’Ivoire se voit privée de deux figures emblématiques qui auraient pu incarner une alternative crédible au président en place. Cette décision du Conseil constitutionnel risque de renforcer la position d’Alassane Ouattara, qui se présente comme le garant de la stabilité et du développement du pays. Toutefois, face à cette exclusion, l’opposition n’a pas dit son dernier mot. Des voix se sont élevées pour dénoncer une décision jugée arbitraire et antidémocratique. Les partis d’opposition pourraient donc être amenés à se mobiliser et à trouver une stratégie commune pour contrer la candidature du président sortant.
Selon Stéphane Ballong, chef du service Afrique de France 24, l’opposition ivoirienne pourrait opter pour différentes stratégies dans les semaines à venir. Certaines formations pourraient choisir de boycotter l’élection présidentielle pour dénoncer le manque de transparence et d’équité dans le processus électoral. D’autres pourraient au contraire décider de soutenir un candidat unique pour maximiser leurs chances de l’emporter face à Alassane Ouattara. Quelle que soit l’option choisie, l’opposition devra faire preuve d’unité et de détermination pour espérer peser dans le débat politique et offrir une alternative crédible aux électeurs ivoiriens.
En conclusion, les élections en Côte d’Ivoire s’annoncent sous haute tension avec l’exclusion de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam. L’opposition se retrouve face à un défi de taille et devra faire preuve de stratégie et de cohésion pour contrer la candidature du président sortant.