Drones russes en Pologne : Varsovie demande à l’Otan d’activer l’article 4, Moscou dit ne pas avoir visé la Pologne

Une nouvelle tension diplomatique secoue l’Europe, alors que la Pologne a demandé à l’Otan d’activer l’article 4 du traité de l’Alliance atlantique, suite à la présence de drones russes sur son territoire. Varsovie a accusé Moscou de violation de son intégrité territoriale, tandis que la Russie affirme ne pas avoir visé la Pologne.

L’article 4 du traité de l’Otan prévoit une « consultation » au niveau des alliés de l’Alliance en cas de menace extérieure. Dans ce cas précis, la Pologne a estimé que la présence de drones russes sur son territoire constituait une violation de son intégrité territoriale et a donc demandé à l’Otan de réagir.

Selon les autorités polonaises, des drones russes ont été repérés dans la région de Varsovie, suscitant l’inquiétude et la colère des responsables politiques du pays. Le ministre polonais des Affaires étrangères a déclaré que cette intrusion était inacceptable et a appelé l’Otan à prendre des mesures pour garantir la sécurité de la Pologne.

De son côté, la Russie a catégoriquement nié toute volonté de violer l’intégrité territoriale de la Pologne. Moscou a affirmé que les drones en question étaient en mission d’observation dans le cadre d’exercices militaires réguliers et qu’ils n’avaient pas pour cible la Pologne.

Face à cette situation tendue, l’Otan a indiqué qu’elle allait examiner la demande de la Pologne et prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des pays membres de l’Alliance. Les tensions entre la Russie et les pays de l’Otan sont palpables depuis plusieurs années, notamment en raison de la situation en Ukraine et des activités militaires russes aux frontières de l’Europe.

En conclusion, l’activation de l’article 4 du traité de l’Otan par la Pologne marque une nouvelle escalade dans les relations tendues entre la Russie et les pays occidentaux. La situation reste néanmoins incertaine, alors que les alliés de l’Alliance atlantique devront désormais trouver une réponse commune à cette nouvelle provocation de la part de Moscou.