Chikungunya : près de 400 cas autochtones en métropole depuis le début de mai

Depuis le début du mois de mai, la métropole fait face à une recrudescence inédite de cas autochtones de chikungunya. Selon les dernières données, près de 400 personnes ont été infectées par ce virus transmis par des piqûres de moustiques tigres. Si plusieurs épisodes ont été clôturés, l’été 2025 reste marqué par une propagation importante de cette maladie tropicale.

L’Agence régionale de santé (ARS) a confirmé que la plupart des cas ont été recensés dans le sud de la France, notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Occitanie. Ces régions, propices au développement du moustique tigre, sont particulièrement touchées par la circulation du virus. Les autorités sanitaires mettent en garde la population contre les risques de propagation et appellent à la vigilance.

Le chikungunya se manifeste par de fortes fièvres, des douleurs articulaires intenses et des éruptions cutanées. Bien que la maladie soit rarement mortelle, elle peut entraîner des complications chez les personnes les plus fragiles, telles que les personnes âgées ou les jeunes enfants. Il est donc essentiel de prendre des mesures de prévention pour limiter la prolifération des moustiques et se protéger des piqûres.

Face à cette situation préoccupante, les autorités locales ont renforcé les actions de démoustication et de sensibilisation. Des campagnes de communication ont été lancées pour informer la population des gestes à adopter pour se protéger, comme l’utilisation de répulsifs, le port de vêtements longs et la suppression des eaux stagnantes où les moustiques peuvent se reproduire.

En parallèle, la recherche médicale se mobilise pour trouver des traitements efficaces contre le chikungunya. Des essais cliniques sont en cours pour évaluer l’efficacité de nouveaux médicaments et vaccins. L’objectif est de mieux prévenir et prendre en charge cette maladie infectieuse, qui continue de représenter un défi pour la santé publique en France.

En conclusion, la recrudescence des cas autochtones de chikungunya en métropole souligne l’importance de rester vigilant face aux maladies transmises par les moustiques. La mobilisation de tous est nécessaire pour limiter la propagation du virus et protéger la population. Il est crucial de suivre les recommandations des autorités