À Madagascar, une nouvelle crise politique secoue le pays. Les militaires ont annoncé mardi 14 octobre qu’ils prenaient le pouvoir, mettant ainsi un terme à la présidence controversée d’Andry Rajoelina. Ce dernier avait lui-même accédé au pouvoir par un coup d’État en 2009, dans des conditions similaires. Selon Olivier Vallée, politologue spécialiste de Madagascar, il s’agit d’un coup d’État militaire qui bénéficie toutefois du soutien de la population et qui respecte certaines règles constitutionnelles.

Cette prise de pouvoir par les militaires à Madagascar ne peut être qualifiée de « coup d’État classique », explique Olivier Vallée. En effet, même si les militaires ont pris le contrôle du pays, ils ont agi avec l’assentiment de la population et ont suivi certaines procédures constitutionnelles. Il semble donc que ce coup d’État soit accepté par une partie de la population malgache, lassée par les crises politiques à répétition et en quête de stabilité.

Andry Rajoelina, qui avait lui-même accédé au pouvoir de manière contestée en 2009, est aujourd’hui renversé par les militaires. Cette nouvelle crise politique soulève de nombreuses interrogations quant à l’avenir du pays. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer les réactions de la communauté internationale et l’évolution de la situation à Madagascar.

En conclusion, la situation politique à Madagascar reste incertaine. La prise de pouvoir des militaires marque un tournant dans l’histoire du pays et soulève de nombreuses questions quant à la légitimité de ce coup d’État. Il est essentiel que les autorités malgaches et la communauté internationale travaillent ensemble pour trouver une issue pacifique à cette crise et garantir la stabilité politique et sociale à Madagascar.